Publié le 17 mai 2024

Contrairement à l’idée reçue, le permis côtier n’est pas une restriction à 6 milles, mais la clé qui ouvre la quasi-totalité des bassins de navigation les plus prisés au monde.

  • La limite réglementaire des 6 milles est une question de sécurité et d’équipement, pas une barrière géographique infranchissable.
  • La véritable compétence d’un chef de bord ne vient pas de l’examen, mais du développement d’un « sens marin » et de la maîtrise de manœuvres réelles.

Recommandation : Considérez votre permis non comme un aboutissement, mais comme le point de départ d’un apprentissage continu de la mer, de la météo et de votre bateau.

Le rêve de larguer les amarres, de sentir le vent et les embruns, commence souvent par une étape administrative : le permis côtier. Pour beaucoup, ce sésame est immédiatement associé à une contrainte, une sorte de liberté surveillée résumée par une formule presque décourageante : « limité à 6 milles d’un abri ». On se concentre sur les QCM, on mémorise les balises, on s’entraîne à la manœuvre de l’homme à la mer dans les conditions calmes du bateau-école. L’objectif semble simple : obtenir le papier pour avoir le droit de sortir.

Pourtant, cette vision est une erreur fondamentale d’appréciation. Elle réduit un univers de possibilités à une simple donnée kilométrique. C’est oublier que l’immense majorité des joyaux de la plaisance — les criques secrètes de Corse, les îles du Ponant, les calanques de Méditerranée, et des milliers de mouillages paradisiaques à travers le globe — se trouvent à l’intérieur de cette fameuse zone. La véritable question n’est pas « jusqu’où ai-je le droit d’aller ? », mais plutôt « suis-je réellement prêt à y aller ? ».

Cet article propose de renverser la perspective. Oublions un instant la règle pour nous concentrer sur la réalité. Car le permis vous donne le droit légal de prendre la mer, mais seule l’expérience vous en donnera la permission. Nous allons voir ensemble pourquoi cette « petite » licence est en fait un passeport pour une pratique quasi illimitée, à condition de comprendre que le plus important n’est pas ce qui est écrit sur le permis, mais ce qui ne l’est pas : la responsabilité, le sens marin et la connaissance intime de son navire.

Pour naviguer en toute conscience à travers ces notions essentielles, cet article est structuré pour vous guider de la règle brute à la sagesse du marin. Voici le cap que nous allons suivre.

La « règle des 6 milles » : comprenez-vous vraiment où vous avez le droit de naviguer ?

Commençons par le fondement, la règle que tout candidat au permis côtier récite par cœur. Le permis option « côtière » vous autorise à naviguer de jour comme de nuit, avec une puissance motrice illimitée, jusqu’à une distance maximale de 6 milles nautiques d’un abri. Un « abri » est défini comme un lieu où le navire peut trouver refuge et où les personnes peuvent être mises en sécurité. Cette notion est clé : sur une côte découpée, cela signifie que votre zone de jeu est bien plus vaste qu’un simple cercle de 11 kilomètres autour de votre port de départ.

Cette limite est avant tout une question d’équipement de sécurité. La réglementation française définit en effet plusieurs zones de navigation, chacune avec ses exigences matérielles. Le permis côtier correspond à la navigation en zone « côtière » (de 2 à 6 milles). Au-delà, on entre en zone « semi-hauturière » (jusqu’à 60 milles), qui requiert le permis hauturier, un radeau de survie et une VHF fixe. En deçà, la zone « basique » (moins de 2 milles) est encore moins exigeante. Comprendre cette progressivité est essentiel : la limite n’est pas une barrière arbitraire, mais un seuil de responsabilité et de préparation.

Mais alors, que représentent concrètement ces 6 milles ? Ils vous permettent de faire le tour de la Corse, de rallier Belle-Île-en-Mer ou l’île d’Yeu depuis le continent, d’explorer l’archipel des Glénan ou de naviguer entre toutes les îles d’Hyères. En réalité, cette « limite » vous donne accès à la quasi-totalité des destinations qui font le sel de la plaisance en France. La contrainte n’est pas la distance, mais votre capacité à la parcourir en toute sécurité.

Le permis vous donne le droit, mais la mer vous donne la permission : développer votre sens marin

Avoir le permis en poche vous confère une autorisation légale. Mais sur l’eau, une autre autorité prévaut : celle des éléments. Le « sens marin » est cette compétence impalpable, ce mélange d’observation, d’anticipation et d’humilité qui différencie le simple détenteur d’un permis du véritable chef de bord. C’est la capacité à lever les yeux de ses instruments pour lire le ciel, interpréter la forme des vagues, sentir le changement de vent et anticiper un grain qui se forme à l’horizon.

Plaisancier observant les signes météorologiques sur la côte bretonne

Le développement de ce sixième sens est un apprentissage continu. Il consiste à corréler les prévisions météo avec la réalité du terrain, à comprendre les effets de site (comment le vent s’accélère entre deux caps, comment la mer se lève sur une zone de faible profondeur) et à toujours se poser la question : « Et si ? ». Et si le moteur tombe en panne ? Et si le brouillard se lève ? L’absence de réponse à ces questions peut avoir des conséquences dramatiques.

L’échouement du navire à passagers Fromveur II à Molène en 2013 en est une tragique illustration. Comme le souligne l’enquête du BEA Mer, malgré des instruments de navigation modernes, une vitesse excessive (plus de 12 nœuds) dans une brume épaisse avec une visibilité inférieure à 50 mètres fut un facteur clé de l’accident. Cet événement rappelle une leçon fondamentale : la technologie ne remplace jamais la vigilance et l’adaptation aux conditions réelles. Le meilleur pilote automatique reste un cerveau humain alerte.

Au-delà de l’examen : les 3 manœuvres qui feront de vous un vrai chef de bord

L’examen pratique valide des compétences de base dans un environnement contrôlé. La réalité est souvent différente : un port bondé en plein mois d’août, un vent de travers qui vous pousse sur le ponton, un équipage peu expérimenté. Au-delà de la « récupération d’un homme à la mer » standard, trois types de manœuvres, souvent survolées, forgeront votre confiance et votre compétence.

La première est la prise de coffre ou de bouée en solo (ou avec un équipage novice). Cela demande une parfaite coordination entre l’approche, la vitesse et la préparation du matériel (gaffe, aussière). La seconde est la manœuvre d’ancrage en situation dégradée : savoir mouiller en urgence si le moteur cale, en tenant compte du vent, du courant et de la nature des fonds.

La troisième, particulièrement technique, est l’accostage sur pendilles, typique des ports méditerranéens. Cette manœuvre, qui s’effectue en marche arrière, est un véritable test de maîtrise. Comme le rappelle ActuNautique dans son guide des manœuvres, la difficulté est double. D’une part, la gestion de l’erre (l’inertie) est primordiale ; d’autre part, il faut composer avec une particularité des bateaux à moteur :

En arrière, les bateaux, et tout particulièrement ceux équipés de moteurs à ligne d’arbre, fonctionnent assez mal. Selon leur hélice, l’arrière se déporte à gauche ou à droite. C’est l’effet de couple, à connaître avant de s’engager !

– ActuNautique, Guide des manœuvres de port

Maîtriser une prise de pendille demande de l’entraînement et une méthode rigoureuse, bien au-delà de ce qui est exigé pour le permis.

Plan d’action : Réussir son accostage sur pendilles

  1. Préparer les pare-battages à la bonne hauteur, en insistant sur le maître-bau (la plus grande largeur du bateau).
  2. Présenter le bateau en marche arrière, en se laissant une bonne encablure (longueur) de marge pour s’aligner.
  3. Maintenir une vitesse minimale mais suffisante pour que le gouvernail ou l’embase reste efficace.
  4. Une fois la pendille saisie, la faire passer à l’extérieur des balcons et chandeliers pour ne pas gêner la circulation.
  5. Embrayer très brièvement en marche avant pour stopper l’erre du bateau et éviter de heurter le quai.
  6. Frapper (fixer) la pendille sur le taquet avant en la tendant correctement pour maintenir le bateau à distance.

GPS : votre meilleur ami et votre pire ennemi en navigation côtière

Le GPS a révolutionné la navigation. En quelques clics, votre position s’affiche au mètre près sur une carte électronique. C’est un outil de confort et de sécurité extraordinaire, mais sa simplicité apparente cache un piège redoutable : la dépendance et l’excès de confiance. Le chef de bord moderne doit considérer le GPS comme un assistant précieux, mais jamais comme le seul maître à bord.

Navigation côtière avec identification d'amers sur la côte française

Le danger est de naviguer « le nez sur l’écran », en oubliant de regarder dehors. Cette « navigation sous tunnel » peut mener à des catastrophes : collision avec un autre navire, un casier de pêche non signalé ou un obstacle à fleur d’eau. La bonne pratique est le recoupement systématique de l’information. La position GPS doit être corroborée par l’observation visuelle : reconnaître un phare, un clocher, un cap rocheux (les amers) et les comparer à leur position sur la carte marine papier, qui doit toujours se trouver à portée de main.

Les pannes et les erreurs ne sont pas des mythes. Une étude du BEA sur l’utilisation du GPS en aviation générale (dont les leçons sont transposables au nautisme) a mis en lumière des accidents graves. Le rapport, analysant plusieurs incidents, souligne le danger d’une foi aveugle dans la technologie, rappelant que quatre accidents mortels y ont été analysés, ainsi que des pannes sèches dues à des erreurs de navigation. Le GPS peut tomber en panne, perdre son signal ou simplement être mal paramétré. Sans méthode alternative de positionnement, vous êtes aveugle.

Vous avez le permis de conduire, pas le permis d’être inconscient : les devoirs du chef de bord

Le permis côtier vous donne la barre, mais il vous charge surtout d’une responsabilité immense, définie noir sur blanc par la réglementation. Vous n’êtes pas un simple passager, vous êtes le chef de bord. Cette fonction a une portée juridique très forte, que beaucoup de plaisanciers découvrent malheureusement lors d’un premier incident.

Le chef de bord est le membre d’équipage responsable de la conduite du navire, de la tenue du journal de bord lorsqu’il est exigé, du respect des règlements et de la sécurité des personnes embarquées.

– Ministère de la Mer, Division 240 – Règlement de sécurité

Cette responsabilité est totale. Vous êtes garant de la sécurité de chaque personne à bord, de la conformité du matériel de sécurité, de la vérification de la météo avant et pendant la sortie, et du respect des règles de navigation. Cette responsabilité s’étend même au mouillage : si vous décidez de passer la nuit à bord, vous êtes responsable de la tenue de l’ancre et de la veille. La puissance moteur étant illimitée avec le permis côtier, votre responsabilité est proportionnelle à la capacité de votre navire. Un bateau de 400 CV n’implique pas les mêmes devoirs qu’un petit semi-rigide.

Vos devoirs varient en fonction de la zone de navigation, notamment en ce qui concerne l’équipement de sécurité. Il est de votre ressort de vous assurer que tout est à bord et en état de marche avant de larguer les amarres.

Le tableau suivant, inspiré de la réglementation, résume les obligations minimales qui incombent au chef de bord selon la distance à un abri.

Responsabilités et équipement du chef de bord selon la zone de navigation
Zone de navigation Distance limite Équipement minimal Responsabilités spécifiques
Basique < 2 milles EIF 50N Veille visuelle permanente
Côtière 2-6 milles EIF 100N + bouée Vérification météo + cartes à jour
Semi-hauturière 6-60 milles VHF fixe + radeau Journal de bord + CRR requis

Ce que l’examen du permis ne vous apprend pas (et qui vous manquera cruellement lors de votre première sortie solo)

La première sortie sans le moniteur à vos côtés est un moment à la fois exaltant et terrifiant. C’est là que l’on mesure tout ce que l’examen ne couvre pas. Un moteur qui tousse et refuse de démarrer, une alarme qui retentit sans raison apparente, une durite d’eau qui lâche… L’examen ne vous prépare pas à la petite mécanique ni aux imprévus techniques. Tout chef de bord doit posséder quelques notions de base pour diagnostiquer une panne simple et, si possible, la réparer.

Cela commence par avoir à bord une caisse à outils minimale, pensée pour les avaries les plus courantes. Savoir où se trouve le filtre à carburant, comment réamorcer le circuit ou simplement resserrer un collier de durite peut transformer une situation de stress intense en un simple contretemps. Cette préparation matérielle et mentale est un aspect fondamental de la gestion des risques en mer.

Checklist : La boîte à outils de survie mécanique

  1. Points de contact : Une clé à molette réglable est indispensable pour intervenir sur la plupart des raccords, notamment ceux du circuit de carburant.
  2. Collecte des essentiels : Un jeu de tournevis plat et cruciforme permet de resserrer la quasi-totalité des colliers de durite, souvent responsables de fuites.
  3. Accès et cohérence : Une pince multiprise est l’outil polyvalent par excellence, utile pour débloquer une vanne de coque récalcitrante ou saisir une pièce difficile d’accès.
  4. Urgence et mémorabilité : Un couteau multifonction de bonne qualité, incluant un coupe-cordage efficace, est vital pour se libérer d’un bout pris dans l’hélice.
  5. Plan d’intégration : Le kit de rechange pour la turbine de pompe à eau (turbine, joint, goupille si nécessaire) est la pièce de rechange la plus importante à avoir à bord, une surchauffe moteur étant une panne fréquente et neutralisante.

Au-delà de la technique, il y a la gestion administrative de l’incident. Savez-vous ce qu’est un rapport de mer ? C’est un document essentiel que vous devez rédiger après tout événement majeur.

Le rapport de mer doit être établi à chaque fois qu’un incident survient qui pourrait engager la responsabilité du chef de bord : pollution, homme à la mer, collision, échouage ou problème majeur à bord.

– BEA Mer, Guide des procédures d’urgence

Cet aspect, totalement absent de la formation initiale, est pourtant un pilier de la responsabilité du chef de bord. Il constitue votre version officielle des faits pour les assurances et les autorités.

À retenir

  • La « limite » des 6 milles du permis côtier est une convention de sécurité qui ouvre en réalité accès à un immense terrain de jeu, pas une barrière.
  • La véritable compétence ne réside pas dans le permis mais dans le « sens marin », cette capacité à observer, anticiper et respecter les éléments.
  • La connaissance la plus intime et la plus contraignante de votre bateau n’est pas sa vitesse, mais son tirant d’eau, qui dicte réellement où vous pouvez naviguer.

La lecture de carte « personnalisée » : comment la colorier en fonction de votre tirant d’eau

Une carte marine, qu’elle soit papier ou électronique, est un document universel. Mais un bon chef de bord ne la lit pas de manière universelle ; il la lit à travers le prisme de son propre bateau. Et le filtre le plus important de cette lecture est le tirant d’eau. Pour transformer une carte générique en un outil de décision personnel, une technique simple et très visuelle consiste à la « colorier ».

Carte marine du Golfe du Morbihan avec zones colorées selon la profondeur

Le principe est simple : munissez-vous de surligneurs de trois couleurs (vert, orange, rouge). Calculez votre « profondeur de sécurité » : c’est votre tirant d’eau, auquel vous ajoutez une marge de sécurité appelée « pied de pilote ». Cette marge dépend de la nature des fonds : on recommande au minimum 50 cm sur des fonds rocheux comme en Bretagne, tandis que 30 cm peuvent suffire sur des fonds de vase molle. Ensuite, surlignez sur votre carte :

  • En vert : Les zones où la profondeur (corrigée de la marée) est largement supérieure à votre profondeur de sécurité. Ce sont vos autoroutes.
  • En orange : Les zones où la profondeur est proche de votre limite. Ce sont des zones de vigilance, où vous ne vous aventurerez qu’à vitesse réduite et avec une attention maximale.
  • En rouge : Les zones où la profondeur est inférieure à votre seuil de sécurité. Ce sont vos zones interdites.

Cette méthode rend la prise de décision instantanée. Dans une zone comme le Golfe du Morbihan, où les courants sont forts et les fonds très variables, cette personnalisation est vitale. Un semi-rigide à faible tirant d’eau pourra s’aventurer dans les esteys et s’échouer sur un banc de sable le temps d’un pique-nique, tandis qu’une vedette devra impérativement rester dans les chenaux balisés, vos zones vertes.

Le tirant d’eau : ce chiffre unique qui dicte où votre bateau peut (et ne peut pas) aller, et qui il est vraiment

Nous avons vu que le permis vous donne le droit de naviguer, que la météo et le sens marin vous en donnent la permission. Mais au final, c’est un seul et unique chiffre, souvent négligé par les débutants, qui dicte la quasi-totalité de votre programme de navigation : le tirant d’eau. C’est la distance verticale entre la ligne de flottaison et le point le plus bas de votre coque (quille, hélice, embase…). Ce chiffre est l’ADN de votre bateau, il définit son caractère et ses limites bien plus que sa longueur ou sa puissance.

Connaître votre tirant d’eau au centimètre près est non-négociable. Oublier ce chiffre, c’est s’exposer au risque le plus courant en navigation côtière : l’échouement, le fameux « talonnage ». Un tirant d’eau faible ouvre les portes des mouillages sauvages, des plages accessibles et des petits ports de pêche. Un tirant d’eau important offre une meilleure stabilité en mer formée mais vous contraint à rester dans les chenaux bien dragués et les ports en eau profonde.

Le choix d’un bateau est donc avant tout le choix d’un tirant d’eau, et par conséquent, d’un programme de navigation. Il est illusoire d’acheter un voilier avec 2 mètres de tirant d’eau si l’on rêve de caboter dans le bassin d’Arcachon. Inversement, un bateau à fond plat sera moins confortable pour traverser vers la Corse.

Comme le montre cette synthèse des programmes de navigation, le tirant d’eau est le critère qui sépare radicalement les possibilités offertes par différents types de bateaux, même s’ils sont tous conduits avec le même permis côtier.

Comparaison des programmes de navigation selon le tirant d’eau
Type de bateau Tirant d’eau Zones accessibles Avantages
Semi-rigide 0,30-0,50m Esteys, bancs de sable, plages Échouage volontaire possible
Vedette côtière 0,80-1,20m Ports, chenaux balisés Navigation tout temps
Voilier quillard 1,50-2,00m Ports profonds uniquement Stabilité en mer

En définitive, le permis côtier est bien un passeport. Mais un passeport ne garantit pas un bon voyage. Le succès de vos explorations dépendra de votre capacité à lire, au-delà des règlements, les « petits caractères » inscrits par la mer, la météo, et surtout, par la fiche technique de votre propre navire.

Votre permis est la première étape. Ne vous arrêtez pas là. Continuez à vous former, naviguez avec des marins plus expérimentés, rejoignez un club, lisez, observez. Faites de chaque sortie une leçon. C’est ainsi que vous transformerez votre droit de naviguer en un véritable art de la plaisance, en toute sécurité et avec une liberté infiniment plus grande que celle suggérée par un simple chiffre sur un permis.

Rédigé par Jean-Marc Perrin, Skipper professionnel depuis plus de 25 ans, Jean-Marc Perrin est un expert reconnu de la grande croisière et de la préparation technique des voiliers pour les traversées océaniques.